lundi 11 octobre 2010

[Revue de presse] - [69] - [11 octobre 2010]

REPORTAGE I-TELE + ITW FABRICE LHOMME
08/10/2010



CAMPAGNE DE 1995 : LES DOCUMENTS QUI ACCABLENT BALLADUR
Libération Guillaume Dasquié
Depuis hier, les archives confidentielles du Conseil Constitutionnel affolent les Balladuriens. Libération publie les extraits les plus sulfureux de ces archives, dans le fichier à télécharger ici. Ils montrent qu’en 1995 de graves irrégularités ont entaché le financement de la candidature d’Édouard Balladur à la présidentielle, dont Nicolas Sarkozy était alors le porte-parole..."
lien direct : http://www.liberation.fr/politiques/01012295099-campagne-de-1995-les-documents-qui-accusent-balladur
balladur(2)


KARACHIGATE : CETTE ENQUÊTE QUE SARKOZY VEUT BLOQUER
Sarkofrance
"Un juge s'obstine. L'affaire dit du Karachigate a pris une nouvelle tournure cette semaine. le juge Renaud van Ruymbeke a décidé d'enquêter sur des «faits de corruption active et passive» dans le cadre du financement de la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Le parquet de Paris n'a pas apprécié, jugeant que cela n'a rien à voir avec l'attentat de Karachi du 8 mai 2002. le procureur Marin avait déjà annoncé que les faits étaient de toute façon prescrits.

Le communiqué du parquet de Paris pour justifier son obstruction est éloquent :« Le cadre d'une information ouverte sur le fondement d'une telle plainte n'est manifestement pas approprié, en droit, pour investiguer sur des faits d'abus de biens sociaux au préjudice de la DCN-I et de corruption dans des conditions juridiques solide. »

Le ministère de la Justice explique donc, maladroitement, qu'en « droit », le juge ne devrait pas enquêter sur ces soupçons de corruption sarko-balladurienne sur la seule base d'une plainte des familles de victimes d'un attentat. Il y a 3 semaines, le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, avait déjà jugé que cette affaire était prescrite. Jean-Claude Marin est ce procureur qui décidé de faire appel contre la relaxe de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream..."
suite : http://sarkofrance.blogspot.com/2010/10/karachigate-cette-enquete-que-sarkozy.html


OLIVIER MORICE, L'AVOCAT QUI DÉFIE SARKOZY
Le télégramme de Brest
"Vendredi 7octobre. 15h30. Ses cossus bureaux parisiens sont envahis par les journalistes. Devant maître Morice, quatre épais dossiers et une simple étiquette «Attentat de Karachi». Télés, radios, il faut savoir en jouer. Olivier Morice n'a pas besoin d'attaché de presse. Au coeur de la mêlée, l'avocat, entouré des familles des victimes, attend. L'air grave, il va expliquer que le juge Van Ruymbeke a décidé d'enquêter sur la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995 et d'éventuelles rétrocommissions. C'est, dit-il, «une victoire considérable». Pourtant, l'avocat reste imperturbable. Il n'est pas homme à sauter au plafond. Toujours le contrôle, toujours la maîtrise de soi. Il passe à l'attaque. Il va crescendo. «C'est la preuve que nous sommes en présence d'une affaire d'État mettant en cause Zardari (le président pakistanais), l'actuel président de la République et tout le financement de la campagne d'Édouard Balladur!». Chaque mot est pesé, chaque formule mûrement réfléchie. Les «j'accuse!» ne lui font pas peur. Il dénonce les mensonges d'État. «Quand je suis convaincu de la vérité d'un combat, rien ne m'arrête», assure-t-il...."
texte intégral : http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/olivier-morice-l-avocat-qui-defie-sarkozy-10-10-2010-1077449.php


REPORTAGE FRANCE INFO - ITW OLIVIER MORICE + FAMILLES DES VICTIMES
07/10/2010



BERNARD CAZENEUVE VEUT DES EXPLICATIONS
France3 Normandie
"Le parquet étant placé sous l'autorité directe du ministère de la Justice, Bernard Cazeneuve a protesté contre "une entrave à la justice organisée par le pouvoir".

"Je souhaite une explication du Conseil constitutionnel et une levée du secret sur ses délibérations pour comprendre pourquoi les préconisations des rapporteurs n'ont pas été suivies", a t-il déclaré.

La question du financement de la campagne électorale d'Edouard Balladur a de nouveau été posée ces derniers mois en raison de soupçons de rétrocommissions sur la vente de sous-marins au Pakistan en 1994, qui a donné lieu au versement de commissions.

Trois rapporteurs du Conseil constitutionnels avaient proposé le rejet des comptes de campagne du candidat Balladur en raison de dons en espèces d'une dizaine de millions d'euros "sans justificatifs enregistrés comme des dons de personnes physiques".

Le Conseil constitutionnel, alors présidé par Roland Dumas, avait finalement validé les comptes de campagne en octobre 1995.

Le député de la Manche s'est parallèlement étonné du refus opposé à la transmission des auditions réalisées par la mission parlementaire, dont les travaux se sont achevés en mai,
au juge d'instruction chargé de l'enquête sur l'attentat, Marc Trévidic.

"Il s'agit là d'une entrave au travail de la justice venant de la majorité parlementaire", a encore déclaré Bernard Cazeneuve, précisant avoir appris ce refus par la presse..."

Texte intégral : http://normandie.france3.fr/info/basse-normandie/bernard-cazeneuve-veut-des-explications-65284741.html


LE PRESIDENT ASIF ALI ZARDARI MENTIONNE DANS L'AFFAIRE KARACHI
L'express
"L'ordonnance du juge Renaud Van Ruymbeke, que Reuters a consultée, estime que "l'enquête préliminaire de police tend à confirmer l'existence d'une corruption au Pakistan" lors de cette vente de sous-marins Agosta qui a donné lieu à un accord sur le paiement de 84 millions d'euros de "commissions". Deux réseaux d'intermédiaires se distribuaient ces commissions, dont un dirigé par l'homme d'affaires Amir Lodhi, un proche d'Asif Ali Zardari, écrit le juge Van Ruymbeke. "Des documents ont été saisis chez l'homme d'affaires M. Lodhi montrant les liens qu'il entretenait avec l'amiral Mansur Ul Haq et M. Zardari", lit-on dans l'ordonnance du juge. [...] Reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy en août dernier, Asif Ali Zardari a passé plusieurs années en prison dans son pays pour des affaires de corruption. Il a nié tout lien avec ce dossier français. Il conteste aussi être impliqué dans l'attentat anti-français de Karachi de mai 2002 ayant tué ayant 11 ingénieurs et techniciens français fabriquant les sous-marins, action que la justice française pense liée à la corruption..." Texte integral : http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-president-asif-ali-zardari-mentionne-dans-l-affaire-karachi_926016.htm


REPORTAGE FRANCE 2

07/10/2010